J'ai eu donc l'impression que certains d'entre vous avaient eu l'impression que j'avais écrit le sublime et lancinant poème de PIerre
de Marboeuf, qui figure dans mon mini. J'aurais aimé, je ne vous le cache pas.
Mais bon, Pierre, c'est un prénom qui ne me va pas au teint. Et mon mari ferait la gueule si je portait le nom de Marbeuf. (oui, je sais, il est psycho rigide...^^)
Celà dit, j'écrit quelques trucs, mais bien plus modestement que le PIerre pré cité. Je les publie avec le pseudo de Malice, sur un site très sympa, la Passion des Poèmes
J'vous montre..... et ne comparez pas, hein, Pierre et moi, on n'a pas le même niveau. Snif.
Dans une éclaboussure, ample gerbe d'eau fraîche,
Je coule au sein des eaux, comme tombe une feuille,
Comme échoue un galet, corps que les algues lèchent.
Revenir en surface? Il faudrait que je veuille...
Mes cheveux déployés, tache rousse diffuse,
Passent devant mes yeux, longs serpentins de moire.
Ma jupe s'arrondit en coiffe de méduse,
Corolle de brouillard, divague dans l'eau noire.
Reflet argent d'écaille, tentacule ondulant,
Rayon de soleil flou, sable décoloré,
Rien n'est ni bleu, ni gris, onde aux effets changeants,
Aux sons atténués, aux couleurs estompées.
Ma bouche s'ouvre en grand, j'ai grand besoin d'air pur!
Instinct d'inspiration, mais seule l'eau pénètre,
Inonde mon palais, et me noie à coup sûr.
Mes yeux restent ouverts, quand vais-je enfin renaître?
Des brumes de l'abîme arrive une silhouette.
Mon amant, mon promis, le Prince des Abysses
Nage ondoyant vers moi, volant comme une mouette .
Son baiser clôt mes yeux, le gel en moi s'immisce.
Mon corps enfin se pose au fond de l'eau obscure.
Mes membres étalés s'écartent en étoile,
Friselis sur ma peau, bleuie par la froidure,
Le linceul qui me vêt flotte comme une voile.
(y'a des grosses daubes aussi, mais ce n'est pas politiquement correct de le dire)