Pas de scrap, en ce jour.
Pour ceux qui ont suivi mon blog, peut-être que la petite phrase "je n'ai pas d'enfant, merci le Distilbène" a été remarquée.
Ce médicament que ma mère a pris alors qu'elle était enceinte de moi m'a rendue stérile.
Je viens de passer 5 ans à étaler mon utérus et ses ovaires sur tous les lits d'auscultation de France et de Navarre, en vain.
J'ai passé la limite des 42 ans, date où les hôpitaux français jugent qu'on est bonnes pour la déchetterie en ce qui concerne les solutions de procréation médicalement assistées.
Alors nous avons commencé à penser à l'adoption. Depuis quelques années déjà, Haïti est un pays qui s'est ouvert à l'adoption internationale, pour sauver ses myriades de jolis enfants aux grands yeux tristes qui peuplent ses orphelinats à la pauvreté révoltante. Quand un pays n'a rien, il ne peut pas faire de miracle! J'ai en tête une photo de 200 gosses, dans un orphelinat minuscule, dont la toute petite cour intérieure était plantée de gradins sur lesquels les enfants étaient assis sagement, pour prendre moins de place.
Je ne vous raconte pas le séisme, vous avez forcément vu ces images!
Je me demande depuis ce que sont devenus ces gradins, ces murs étroits... ont-ils ensevelis ces gamins? Est ce que les rescapés errent dans la nature dans des conditions que je ne préfère même pas savoir?
Il y a une chose que je peux faire, depuis chez moi. C'est vous parler de cette pétition, qui demande au gouvernement de tout faire pour rapatrier dans les familles adoptives françaises dont le dossier avait déjà été approuvé, les enfants que l'on a pu retrouver.
Je vous laisse lire, et peut-être, signer la pétition!
Pour ceux qui ont suivi mon blog, peut-être que la petite phrase "je n'ai pas d'enfant, merci le Distilbène" a été remarquée.
Ce médicament que ma mère a pris alors qu'elle était enceinte de moi m'a rendue stérile.
Je viens de passer 5 ans à étaler mon utérus et ses ovaires sur tous les lits d'auscultation de France et de Navarre, en vain.
J'ai passé la limite des 42 ans, date où les hôpitaux français jugent qu'on est bonnes pour la déchetterie en ce qui concerne les solutions de procréation médicalement assistées.
Alors nous avons commencé à penser à l'adoption. Depuis quelques années déjà, Haïti est un pays qui s'est ouvert à l'adoption internationale, pour sauver ses myriades de jolis enfants aux grands yeux tristes qui peuplent ses orphelinats à la pauvreté révoltante. Quand un pays n'a rien, il ne peut pas faire de miracle! J'ai en tête une photo de 200 gosses, dans un orphelinat minuscule, dont la toute petite cour intérieure était plantée de gradins sur lesquels les enfants étaient assis sagement, pour prendre moins de place.
Je ne vous raconte pas le séisme, vous avez forcément vu ces images!
Je me demande depuis ce que sont devenus ces gradins, ces murs étroits... ont-ils ensevelis ces gamins? Est ce que les rescapés errent dans la nature dans des conditions que je ne préfère même pas savoir?
Il y a une chose que je peux faire, depuis chez moi. C'est vous parler de cette pétition, qui demande au gouvernement de tout faire pour rapatrier dans les familles adoptives françaises dont le dossier avait déjà été approuvé, les enfants que l'on a pu retrouver.
Je vous laisse lire, et peut-être, signer la pétition!